27 septembre 2015

Si vous avez aimé "J'ai adoré un lord"

Si vous avez aimé "J'ai adoré un lord" de KATHARINE ASHE...

KATHARINE ASHE, "J'ai adoré un lord", Paris: J'ai lu, 2015

...vous aimerez peut-être:


CATHERINE HACHE, "J'ai adoré un lord: la trilogie complète"

Une histoire simple en trois tomes, pleine de tendresse, de passion, et surtout d'amour. Avec aussi quelques enfants abandonnés, meurtres sanguinolents, et pouvoirs maléfiques. Mais surtout de l'amour.


Ces hyper-narcissiques qui nous entourent

JOSEPH BURGO, "Ces hyper-narcissiques qui nous entourent", Bruxelles: Ixelles éditions, 2015


Cher Docteur Burgo,

J’ai besoin de votre avis de spécialiste. Enfin, « besoin » est un bien grand mot. Je suis convaincu que ma propre opinion est bien suffisante mais bon, pour faire bonne figure, il serait préférable que je sois appuyé par un professionnel.
Récemment, j’ai dû me rendre à la soirée d’anniversaire d’un ami. J’avoue que je n’en avais pas particulièrement envie mais ses soirées sont tellement ennuyeuses quand  je n’y suis pas que je me sens un peu responsable de leur bon déroulement. En plus, si c’est pour être dérangé toute les deux minutes par des sms pleins de détresse me demandant où je suis, quand j’arrive, pourquoi je ne suis pas déjà là en train de sauver l’humeur générale… Non merci ! Je préfère encore venir en personne.
Quand je suis arrivé sur les lieux, j’ai bien senti que les gens étaient trop intimidés pour m’approcher. Après une petite heure passée à me regarder dans le miroir du hall d’entrée, j’ai finalement cédé à l’envie dévorante que je pouvais lire dans les yeux des divers convives et je me suis mêlé de bonne grâce aux différents groupes de discussion. Bien évidemment, personne n’était réellement capable de suivre mes développements lors des débats, ni de me répondre quoi que ce soit alors que j’étalais ma surabondante culture générale, mais – toujours grand seigneur – j’ai offert ma personne en offrande à tout invité désireux de côtoyer la magnificence incarnée que je représente.
Un peu plus tard, alors que l’ami dont c’était l’anniversaire me remerciait pour le cadeau que je lui avais apporté (moi-même, donc), je me suis vu obligé de l’interrompre dans sa diatribe afin de réclamer qu’on apporte le gâteau parce que, tout de même, je n’avais pas que ça à faire. Il a insisté pour terminer notre discussion d’abord, sous prétexte que ce qu’il me confiait était important pour lui (des futilités à propos de son récent divorce et de l’accident qui l’avait rendu aveugle quelques mois plus tôt). J’ai alors expliqué à mon ami que, de nous deux, j’étais le plus à plaindre puisqu’il m’avait promis de m’apprendre à rouler en voiture, engagement qu’il ne peut bien sûr plus tenir et je m’en trouve donc bien embarrassé dans l’organisation de mes exercices de conduite. Visiblement, mon ami a très mal pris ma dernière remarque, prétextant que je n’essayais jamais de le comprendre.

Bref ! Tout ça, cher docteur, pour vous poser une question simple : au vu de son égocentricité manifeste, ne pensez-vous pas que cet ami est l’un de ces fameux hyper narcissiques dont traite votre ouvrage et que celui-ci aurait bien besoin de se faire soigner ? Je sais bien que oui mais votre lettre de réponse pourrait m’aider à plaider en faveur d’un internement psychiatrique pour cet ami dans le besoin.

Bien à vous,

Thomas Rogan (de Nice)

Image n°5 - Book ring


Avoir toujours un livre sur soi? Rien de plus simple ^^

13 septembre 2015

Image n°4 - Wikipedia, le livre...


En vente dans toutes les bonnes librairies (avec dix séances de kiné offertes).

Pourquoi les femmes des riches sont belles

PHILIPPE GOUILLOU, "Pourquoi les femmes des riches sont belles", Bruxelles: De Boeck, 2014


Cher Monsieur le Directeur de Meetic.com,

Je prends quelques minutes de votre temps afin de vous faire part d’une petite tracasserie qui occupe mon esprit depuis quelques temps.

En tant que président d’une riche entreprise et prestigieux parti, je m’étais mis en quête d’une compagne, voilà environ un an de cela. Avec pas mal de confiance, je dois l’avouer, je me suis inscrit à votre site de rencontres. Après plusieurs échanges avec quelques joyeuses prétendantes, mon cœur a finalement tranché en faveur de Mathilda Biniou (laquelle, je dois le préciser, utilisait comme photo de profil l’image d’un joli chaton auquel personne n’aurait pu résister – vous me direz que, dès ce moment, ça sentait le sapin mais je croyais encore à la possibilité de découvrir une jolie surprise derrière les branches).
Après avoir eu la joie de la découvrir en vrai et d’apprécier son caractère au demeurant fort plaisant, je dois dire que Mathilda est une jeune femme plutôt agréable à vivre. Toutefois, un ami m’a prêté, il y a quelques mois, le surprenant ouvrage de Philippe Gouillou dans lequel j’ai pu découvrir que les hommes aussi riches que moi sont traditionnellement accompagnés par les plus jolies femmes – sorte de vérité scientifique étonnante. J’ai donc été forcé de remettre quelque peu en question ma relation. Non mais parce que bon… Je vous laisse vous faire une idée sur cette photo de ma Mathilda :



Grâce à mes experts de Photoshop, j’ai pu lui ôter sa barbe, sa fine moustache et gommer ses verrues ainsi que ses rides, obtenant ainsi la photo la plus réussie – et de loin – de ma récente compagne qui s'en trouve embellie et rajeunie d'une trentaine d'années.
Je ne voudrais surtout pas avoir l’air macho mais, sincèrement, cher M.Meetic, ne pourrais-je espérer trouver légèrement mieux ? Votre site propose-t-il un système d’échange en cas d’insatisfaction sur le produit ou bien ce procédé est-il considéré comme immoral lorsque ledit produit est de nature humaine ? Ne vous méprenez pas, j’apprécie toujours Mathilda mais, lorsque je fais le tour de ma société, les paroles de Monsieur Gouillou prennent davantage d’importance pour moi et, devant mes employés, je préférerais me pavaner en compagnie d’une jolie sirène que d’un vilain thon. On peut être un odieux connard et avoir du goût, vous comprenez. Et puis, si vraiment les femmes des riches sont censées être belles, j’ai un peu peur de passer pour un ringard avec ce que je me trimballe actuellement.

Dans l’attente de votre réponse et d’un geste commercial, je vous prie d’agréer, cher directeur, l’expression de bla bla bla.

Allen Defoque (de Saint-Tropez)



1 septembre 2015